Bon, parlons peu mais parlons bien. Le courrier résiliation assurance, c’est un peu la patate chaude de l’administration, non ? Perso, la dernière fois que j’ai dû m’y coller, j’ai repoussé ça pendant des semaines. Je me trouvais toujours une bonne excuse : “Ah non, pas aujourd’hui, je dois absolument réorganiser ma collection de chaussettes” ou “Zut alors, c’est l’heure de ma sieste quotidienne de 8 heures”.
Mais bon, il a bien fallu s’y mettre. Et vous savez quoi ? Ce n’était pas si terrible que ça. Enfin, presque pas. C’était plutôt comme aller chez le dentiste : on appréhende, on souffre un peu, et à la fin on se dit “Bah, c’était pas si mal”. Sauf qu’au lieu d’un sourire éclatant, on se retrouve avec… bah, rien en fait. Juste la satisfaction d’avoir accompli son devoir de citoyen responsable. Youpi.
Dans quelles conditions l’écrire?
Alors, officiellement, on écrit un courrier de résiliation assurance parce qu’on a trouvé mieux ailleurs, ou parce que notre situation a changé. Mais entre nous, les vraies raisons sont souvent bien plus… disons, créatives.
Mon ami Jean-Michel, par exemple. Il a résilié son assurance habitation parce que son voisin du dessus a (enfin !) arrêté ses cours de claquettes à 3h du matin. Du coup, il s’est dit qu’il n’avait plus besoin d’assurer sa santé mentale. Logique, non ?
Et ma cousine Bernadette ? Elle a largué son assurance auto après que sa voiture ait été “kidnappée” par une famille de ratons laveurs. Apparemment, ils avaient élu domicile dans le moteur et refusaient de partir. L’assurance ne couvrait pas les “squats de mammifères”, alors elle a laissé tomber. Maintenant, elle se déplace en trottinette. Les ratons laveurs, eux, continuent de vivre leur meilleure vie dans la voiture.
Moi ? J’ai failli résilier mon assurance vie quand j’ai réalisé qu’elle ne me garantissait pas une place au paradis. Je veux dire, à quoi ça sert sinon ? J’ai quand même gardé l’assurance, on ne sait jamais. Peut-être qu’ils font des réductions pour le purgatoire.
Comment écrire ce courrier de résiliation sans souffrances
Écrire une lettre de résiliation d’assurance, c’est un peu comme essayer d’expliquer à votre grand-mère comment fonctionne Tik Tok. C’est long, c’est pénible, et à la fin, vous n’êtes pas sûr que le message soit bien passé.
Mais voilà quelques trucs pour vous simplifier la vie :
- Commencez par respirer. Non, pas comme Dark Vador. Plus calmement. Imaginez que vous êtes un yogi zen, pas un asthmatique.
- Rassemblez vos infos : numéro de contrat, nom de votre poisson rouge, pointure de chaussures… On ne sait jamais ce qui peut être utile. Une fois, j’ai dû donner le nom de mon doudou d’enfance pour prouver mon identité. Merci, M. Lapinou.
- Choisissez votre arme : stylo, clavier, ou si vous êtes old school, machine à écrire vintage. Personnellement, j’ai essayé d’écrire mon dernier courrier de résiliation assurance avec un stylo plume pour faire chic. Résultat : trois feuilles tachées et une chemise ruinée. Ne faites pas comme moi.
- Écrivez comme si vous parliez à un ami. Un ami un peu lourd qui aime la paperasse. Vous savez, ce pote qui collectionne les tickets de caisse “au cas où”.
Le ton à adopter
entre diplomatie et crise de nerfs
Trouver le bon ton pour votre courrier de résiliation assurance, c’est comme choisir la bonne quantité de sauce piquante : un peu c’est bien, trop ça pique.
Évitez les formules du genre “Votre assurance est aussi utile qu’un parapluie en papier” ou “Je préfère encore confier mes économies à mon chat”. Restez poli, même si au fond, vous avez envie de leur envoyer une photo de vous faisant un doigt d’honneu
J’ai un ami qui a terminé sa lettre par “Avec tout mon amour et ma gratitude éternelle”. L’ironie n’a pas été appréciée. Il a reçu un appel d’un conseiller inquiet lui demandant s’il allait bien psychologiquement. Depuis, il se contente d’un sobre “Cordialement”.
Les pièges à éviter
(ou comment ne pas se retrouver assuré jusqu’en 2099)
Quelques petites choses à ne pas faire, histoire de ne pas se retrouver dans une situation encore plus galère :
- N’oubliez pas la date de résiliation. Sinon, vous pourriez vous retrouver à payer une assurance pour une voiture que vous n’avez plus depuis 10 ans. Ou pire, pour un objet que vous n’avez jamais possédé. J’ai un oncle qui a payé pendant 5 ans une assurance pour un yacht. Il n’a jamais eu de yacht. Il n’a même jamais vu la mer.
- N’envoyez pas votre lettre à la mauvaise adresse. Votre facteur n’est pas médium (enfin, pas que je sache). Une fois, j’ai envoyé mon courrier de résiliation à l’adresse de ma grand-mère. Elle a cru que je voulais la “résilier” et ne m’a pas parlé pendant un mois.
- Ne mettez pas de paillettes dans l’enveloppe. Même si c’est tentant. Oui, ça rendrait votre courrier plus festif, mais pensez au pauvre employé qui va devoir nettoyer son bureau pendant des semaines. Soyez sympa, gardez les paillettes pour vos cartes d’anniversaire.
Après l’envoi
le syndrome du “Et maintenant, on fait quoi?”
Vous avez réussi à écrire et envoyer votre courrier de résiliation assurance. Bravo ! Vous méritez une médaille. Ou au moins un chocolat. Voir les deux. Ne vous privez pas, vous l’avez bien mérité.
Mais maintenant, vous vous sentez un peu… vide ? Normal. C’est ce qu’on appelle le syndrome post-résiliation. Voici quelques activités pour combler ce vide existentiel :
- Rafraîchissez votre boîte mail toutes les 30 secondes. Ça ne fera pas arriver la réponse plus vite, mais ça vous occupera. Et qui sait, peut-être qu’à force de cliquer, vous développerez des super-pouvoirs digitaux.
- Préparez un discours de victoire. On ne sait jamais, vous pourriez gagner un Oscar pour “Meilleure performance dans un rôle de courrier résiliation assurance”. Pensez à remercier votre famille, votre chat, et bien sûr, votre assureur pour vous avoir donné l’opportunité de briller.
- Commencez à stresser pour la prochaine assurance à souscrire. Parce que bon, faut bien s’occuper, hein ? Et puis, c’est tellement plus fun de passer d’un stress à un autre. C’est comme faire du sport, mais pour votre esprit.
- Écrivez un roman sur votre expérience. Titre provisoire : “50 nuances de résiliation. Ça pourrait être le prochain best-seller, qui sait ?
Conclusion
Vous avez survécu, félicitations!
Vous y êtes arrivé ! Vous avez dompté la bête noire qu’est la lettre de courrier résiliation assurance. Vous pouvez maintenant ajouter “Ninja de la paperasse” à votre CV. Ou “Dompteur de formulaires sauvages”. Choisissez celui qui vous plaît le plus.
Vous savez, un jour, vous repenserez à ce moment et vous en rirez. Ou pas. Mais au moins, vous aurez une histoire à raconter en soirée quand la conversation tombera à plat. “Hé, vous voulez entendre l’histoire de la fois où j’ai résilié mon assurance ?” Je vous garantis un succès fou. Ou des regards vides et un silence gêné. L’un ou l’autre.
Et n’oubliez pas : si jamais vous vous sentez nostalgique de cette expérience unique, il y a toujours la déclaration d’impôts qui vous attend. Ça, c’est du grand frisson administratif ! Ou sinon, vous pouvez toujours souscrire à une nouvelle assurance, juste pour le plaisir de la résilier après. Je ne juge pas, chacun ses hobbies.
Allez, courage pour la prochaine fois. Et que la force (administrative) soit avec vous ! N’oubliez pas : dans le grand jeu de la vie, vous êtes maintenant un maître Jedi de la résiliation. Utilisez ce pouvoir avec sagesse. Ou pas. C’est vous qui voyez.